Dates: 2017/3/21-22 Mardi & Mercredi 19:30
Lieu: Buick Theatre, Shanghai Grand Theatre, 300 Renmin Da Dao
Tarifs: ¥50, ¥180, ¥280, ¥380
De Marivaux
Mise en scène: Philippe Calvario
Lumière: Bertrand Couderc
Décor: Muriel Valat
Costumes: Aurore Popineau
Collaboratrice artistique: Valérie Nègre
Avec
Sylvia Marie-Pierre Nouveau
Dorante Philippe Calvario
Orgon Eric Guého
Lisette Sandra Honoré
Arlequin Luc-Emmanuel Betton
Mario Jérémie Bédrune
Production: Cie Saudade
● Joué en français, surtitré en anglais
● Durée 1h30 (Sans Intermission)
● Tout public à partir de 12 ans
- Environ 300 dates
- 200 dates de tournée / 34 à Avignon
- Plus de 200 000 spectateurs
Presse :
Un spectacle rafraichissant, spirituel et vivant
- Le Figaro Magazine
Badinage amoureux, discours ambigus, la langue de Marivaux rebondit avec bonheur dans l’univers que convoque Calvario.
- Pariscope
Une bande originale pleine de Gainsbourg, quelques chorégraphies entre deux actes. La pièce de Marivaux n’a certainement jamais été aussi vivante, et aussi musicale.
- Publk’Arts
Présentation :
Marivaux, féministe avant l’heure
Le jeu de l'amour et du hazard est une comédie classique du XVIIIème siècle écrite par Marivaux et mise en scène par Philippe Calvario. Sur des musiques de Gainsbourg, la pièce de Marivaux éclate de jeunesse. La vérité et le mensonge jouent à cache-cache dans un jeu de massacre réjouissant qui nous fait perdre la raison.
Silvia, la fille de Monsieur Orgon, craint de se marier avec Dorante, l'homme que son père a choisi pour elle, sans même le connaître. Elle décide alors d’échanger son habit avec celui de sa femme de chambre, Lisette, pour mieux pouvoir observer son prétendant. Mais Dorante a la même idée. Il se présente chez Monsieur Orgon sous le déguisement d’un serviteur, nommé Bourguignon, alors que son valet, Arlequin, se fait passer pour Dorante. Monsieur Orgon et son fils sont les seuls informés de ce travestissement et décident de laisser une chance à ce « jeu de l’amour et du hasard » ...
Comme à son habitude, Marivaux s'amuse à mettre à l'épreuve les codes amoureux, il questionne l'ordre établi et les préjugés sociaux en inversant les rapports maîtres-valets. Le double jeu de masques engendre complications et quiproquos où les maîtres sont terrorisés à l’idée d’aimer un serviteur quand les valets s’étonnent d’être aimé par un maître. Provocateur et fin portraitiste, il déploie sa comédie dans une langue étincelante et des situations réjouissantes, tout en la teintant de gravité inattendue.
Philippe Calvario se délecte des subtilités déployées par Marivaux, il libère Marivaux, casse les codes pour mieux le servir. Avec audace, il croise les méchancetés lucides de Marivaux et les mélodies de Gainsbourg. Les acteurs évoluent dans un décor mi-brocante mi-grenier et s'en donnent à coeur joie, dans une prodigieuse fête théâtrale.